7 juillet 2006
Sans Mal
Les ça, d'Ô ou des lits
Manipulent les maux, se jouent des lies
S'enferment dans les bas-fonds en pleurs
Et s' éclairent du rouge des fesses meurtries.
Les sades, dos gantés de simili
Possèdent les âmes, accouchent les cris
S'enchaînent aux corps des uns soumis
Et figent les autres des gouttes de leurs bougies.
Laisse à d'Ô, d'Ô à Lui
Suffoque les mots, se risque au délit
S'évade dans les baffes, on en pleure
Et se pare, écarlate, des chairs endolories.
Les sades, dos tournés face à l'interdit
Disposent des armes, enfantent les Shibaris
S'attachent aux corps, sages dessous mis
Bondagent les autres, vils et méchants insoumis.
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