Epitaphe

Tous les regrets sont pour ceux qui restent
Se dire que l'on s'ennuiera de celui que l'on perd
Vivre la mort, attristés, du plus aimé des êtres chers
Morts de vivre lentement leurs dernières heures funestes.

Voir pour une fois encore le masque figé blême
Tous ces visages rougis sous le fardeau de la peine
Égarés dans la douleur de ce qu'ils considèrent comme une perte
Enfin assoupie par la naissance d'une éternelle trêve.

Funestes êtres chers perdus dans mes restes,
Ma trêve éternelle lentement sonne tous vos regrets blêmes,
Que votre naissante douleur ne soit ni fardeau, ni tristesse, encore moins de la peine,
Sur mon visage aimant, ma mine égarée, est écrit :

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"Ci-gît un assoupi, un mort, ainsi va la vie"

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