L'être à non-amour
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Des heures à l’attendre
Des heures à l’entendre
Et soudain me perdre à oublier
A abaisser toutes mes armes et mes défenses
D’offenses me moquer et d’un renouveau
Légèreté de l’âme retrouvée
Survoler tout ce temps gâché.
Comme un attentat survient alors
Sans l’attendre ni même l’entendre
Eclatant à ma figure et jetant ses éclats
L’effondrement sans fin, la destruction de tout
Si fragiles subtilités de l’envol et de temps de paix
Epais amas de gravats qui me recouvrent
M’étouffent et m’empêchent d’avancer.
Frappé dans ma chair, à l’agonie
Salvatrice lumière qui brillait en elle,
Je t’entrevois au-delà de mes ruines, du décombre de moi
Plus tamisée que jamais, ne t’enfuis pas, reste
Je veux encore te respirer, caresser le doux espoir
Sentir vivre mon cœur, et courir le sang
Ne plus le voir se répandre en m’épuisant vaillamment.
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